Désir d’entreprendre dans le secteur de l’immobilier
Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 6 février dans l’amphithéâtre Fourastié au CNAM rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Fabrice Moussu ICH-CNAM, Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur SIDPE Ingénieur DPE.
Nous avons assisté à une présentation de Jean-Marie Estève chercheur associé à MRM (Montpellier Recherche in Management) sur l’intégration des concepts entrepreneuriaux dans un environnement de startup suivi par la présentation de l’ICH par Fabrice Moussu et deux pitchs sur des projets entrepreneuriaux, Vincent Furer Président de VALERTY et Hugues Blondet Président fondateur de 123SYNDIC
Fabrice Moussu a présenté le déroulé de la soirée après avoir remercié les auditeurs présents et les pitcheurs.
1 - Jean-Marie Estève : Comment valoriser la recherche en entrepreneuriat dans le management des TPE/PME. Illustration avec une observation participante sur 10 ans:
esteve.jean-marie@orange.fr
La petite et moyenne entreprise, au sens strict, c’est-à-dire indépendante et dirigée par son propriétaire, se caractérise dans ses agissements par l’immédiateté de ses décisions, qui se confond parfois avec le courtermisme
L’intuition et l’empirisme de son dirigeant qui, dans la plupart des cas, est un touche-à-tout, voire un « fait tout » en constitue une seconde caractéristique.
Les objectifs poursuivis ont été de juger de la « pertinence » des nouveaux concepts introduits au fur et à mesure dans le management de l’entreprise au cours de cette période : au moment de sa création, au cours de son développement et pendant sa transmission à un repreneur salarié (intrapreneur).
Il s’agit d’un accompagnement entrepreneurial original et multiforme qui a été mobilisé pendant dix années dans l’entreprise « M », Il est composé d’actions et de réflexions autour d’outils, de concepts et de « va-et-vient » entre terrain et laboratoire. C’est une démarche abductive.
Cette expérience a permis d’enrichir la pratique et la sensibilisation du personnel d’un noyau dur et l’a rendu incontestablement plus ouvert aux dimensions humaines du management du personnel.
Les indicateurs ont mis en relief l’intérêt pratique de l’introduction et l’appropriation de concepts adaptés à la PME. Cela constitue in fine une expertise opérationnelle. Plus précisément cette expertise apporte un avantage concurrentiel en termes managériaux et humains à l’entreprise au regard des concurrents ordinaires à dominante technicienne.
Définition sommaire de 4 concepts sur les 9 mobilisés pour l’expérience :
La maîtrise des concepts s’inscrit dans un temps long, ce qui a été permis grâce la durée de l’expérience et un rapport de confiance. Quand les résultats ont été au rendez-vous, il y a eu un retour réflexif des membres du Noyau Dur sur les causes du succès de « M ». Il a été largement admis que les concepts ont participé à structurer l’entreprise et à la doter d’un capital immatériel pour entreprendre.
Il en ressort après dix années d’expérience une prévalence des deux concepts : le Noyau Dur et la GRI (Gestion des Ressources Intrapreneuriales).
Nous laissons la conclusion à Jean Bodin XVIème siècle :
Il n’est de richesse que d’hommes.
2 - Fabrice Moussu ICH-CNAM : Grandes tendances dans les métiers de l’IMMOBILIER
Fabrice.moussu.ich@gmail.com
Après les remerciements aux auditeurs et aux deux pitcheurs, Fabrice a présenté l’évolution de la filière de l’Immobilier en insistant sur son poids économique tant en ressources humaines qu’en possibilités de développement.
Chiffres clés dans l’immobilier :
Fabrice a présenté les formations qui mènent aux métiers de l’immobilier. Les deux cas d’usage présentés lors de notre soirée, VALERTY et 123SYNDIC démontrent la pertinence des formations dispensées à l’ICH.
L’ICH, institut de droit et d'économie appliqués à l’immobilier, est une entité pédagogique du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), "grand établissement" de l’enseignement supérieur français, fondé en 1794 par l’abbé Grégoire pour vocation les sciences appliquées.
Créé en 1960 par le professeur de droit Georges Liet-Veaux, à la demande des professions immobilières, l'ICH propose des formations immobilières de haut niveau à un public composé d'adultes en formation continue qui se forment "à la carte", selon leurs besoins et à leur rythme, avec ou sans visée d'obtention d'un diplôme, de jeunes en formation initiale qui préparent un diplôme dans le cadre d'un contrat d'alternance. Les formations immobilières de l'ICH sont dispensées dans 11 régions métropolitaines et d'outre-mer.
Fabrice a répondu aux questionnements sur les contenus des formations ICH et les conditions d’inscription, échanges qui se sont poursuivis lors du cocktail.
Pour plus d’informations : ich.cnam.fr
3 - Vincent Furer : Président fondateur de la société VALERTY
contact@valerty.com
Vincent Furer a développé sous forme de récit de vie entrepreneuriale les différentes phases de développement de son entreprise. La réussite n’a pas été un long fleuve tranquille mais reste une source indéniable d’enrichissement humain.
LA SURÉLÉVATION D’IMMEUBLE CIBLE DE VALERTY
La surélévation dans le domaine de l’immobilier consiste à rajouter un ou plusieurs niveaux de manière partielle ou totale sur un immeuble existant.
Cette solution permet de créer de la surface habitable supplémentaire et donc de nouveaux logements, particulièrement dans les villes où le foncier se fait rare.
De manière générale on peut distinguer deux types d’opérations de surélévation d’immeuble :
De nombreux immeubles sont disposés à recevoir ce type d’opérations immobilières mais chaque cas sera unique et nécessitera donc une étude personnalisée.
POUR QUI ?
Ce service s’adresse à toutes les copropriétés ou propriétaires d’immeubles désirant vendre leur droit à construire de surélévation.
L’une des caractéristiques des immeubles pouvant prétendre à une surélévation est une hauteur plus basse que celle des immeubles mitoyens. Les règles actuelles d’urbanismes favorisent le développement des opérations de surélévation, mais les caractéristiques des bâtiments (structures, fondations) sont impérativement à prendre en compte pour conforter leurs faisabilités.
POURQUOI DEVELOPPER LES OPÉRATIONS DE SURELEVATION ?
La cession des droits de surélévation pour la réalisation de ces opérations immobilières est une solution simple et efficace pour financer les travaux d’une copropriété et obtenir rapidement un gain financier pour les propriétaires.
En plus de travaux de mise aux normes et d’une valorisation architecturale de l’immeuble, la création de ces nouveaux logements entrainera une nouvelle répartition des charges de copropriété.
Le développement de ces projets immobiliers de surélévation lutte aussi contre l’étalement urbain en permettant la création de ces nouveaux logements dans les zones urbaines denses.
Présentation de l’état des lieux après un rappel de la genèse de VALERTY
Être entrepreneur dans l’immobilier : Qualités et compétences, état d’esprit et vision, attitudes ont été déclinées pour un entrepreneuriat efficient.
Son modèle de surélévation des immeubles pour créer des espaces de vie sur du bâti existant a provoqué bon nombre de questions dans l’auditoire après la présentation de plusieurs réalisations qui lui confèrent une expertise distinctive.
Les avantages de la surélévation et les étapes du projet sont consultables sur le site web : valerty.com
4 - Hugues Blondet : Président fondateur de 123SYNDIC
hugues.blondet@123syndic.com
Présentation par Hugues Blondet du déroulé entrepreneurial : d’un constat … à une entreprise ! Genèse du projet.
123syndic est née d’un constat de son fondateur, Président de 3 Conseils Syndicaux :
Le Syndic est l’interlocuteur au quotidien des Conseils Syndicaux et copropriétaires qui sont des bénévoles mais en conséquence ….
Suite à ce constat, la société de Conseil aux copropriétés a été créé en 2019 sur la base de 3 offres :
Le marché est large et nos clients sont variés :
Des copropriétaires et des Conseil Syndicaux qui souhaitent faire bouger leurs copropriétés.
Des institutionnels (foncières, familly office, corporate …) qui cherchent un Syndic ou surtout la réduction des charges récurrentes (assurances, gaz, électricités, ménages…).
Des Syndics qui cherchent à se développer sur certaines zones et/ ou réduire les charges de leurs copropriétés clientes (accompagnement sur les appels d’offre de contrats récurrents Gaz, assurances, ménage, jardinage …).
Des promoteurs que l’on accompagne pour la 1ère AG avec présentation de plusieurs syndics, création d’un budget, appel d’offre en amont sur plusieurs prestations récurrentes (assurances, gaz...).
Quel retour d’expérience : créer et entreprendre dans le secteur de l’immobilier
1/ Tester l’offre auprès de client qui PAYE et la développer avec eux de manière itérative et agile.
2/ Parler de son innovation et la diffuser sans avoir peur d’être copié. Être différenciant (qualité de service, offre, réactivité…).
3/ Récurrences des revenus … c’est le graal mais des revenus ponctuels c’est déjà super.
Les offres d’accompagnement d’123syndic et les solutions qu’123syndic apporte aux copropriétaires sont consultables sur le site : www.123Syndic.com
La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion idéale pour réseauter, d’échanger les coordonnées pour bonifier le capital réticulaire de chacun et d’approfondir les différents concepts présentés dans cette soirée.
Merci à tous pour vos présentations et votre présence qui ont rythmé une nouvelle soirée à forte valeur ajoutée.
A vos agendas ; prochaine réunion du Club des Entrepreneurs : mardi 11 février 2024 au CNAM Paris.
Vos dévoués : Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal IIMAA.
Le désir d’entreprendre
Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 3 avril dans l’amphithéâtre Jean-Baptiste Say au CNAM, rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur IDPE et organisée sous la tutelle de la FEAE. Nous avons assisté à une conférence introductive sur le Management par Laurent Cappelletti, puis la présentation par Aurélien Ferry sur « la conquête du nouveau monde » et deux pitchs sur des projets entrepreneuriaux : TENYO présenté par Françoise Bellesort Cairo et AGOGO présenté par Laurent et Max.
Après l’accueil et la présentation générale du déroulée de la soirée, nous avons proposé au Professeur Laurent Cappelletti de nous faire part de ses recherches sur le management et les apports essentiels pour nos entrepreneurs.
1 – Laurent CAPPELLETTI : Professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers Titulaire de la chaire de comptabilité et contrôle de gestion Directeur de programmes à l’institut de socio-économie ISEOR Chercheur au LIRSA (CNAM, Fr)
Le management humain est mis d'entrée par Laurent Cappelletti comme le principal levier pour la performance de l’entreprise. En effet, les conflits avec les salariés, l’absentéisme, l’accident du travail sont des dysfonctionnements générateurs de coûts cachés insoupçonnés.
Cette prise de conscience du coût cachés invite le dirigeant à porter une attention particulière au management des ressources humaines. La forte mortalité des jeunes entreprises s’explique essentiellement par un manque de management.
Sans ce management au demeurant subtil, pas de fidélisation ! Le départ des collaborateurs formés par l’entreprise représente une perte nette de l’investissement tant sur leur intégration que sur leur formation. Ne pas fidéliser son collaborateur par un management approprié c’est prendre le risque qu’il quitte l’entreprise pour rejoindre un concurrent ou venir lui-même concurrencer son ancienne entreprise.
Un exemple avec un effet de levier monumental illustre bien l’impact d’un déficit de management :
Il s’agit d’évaluer l’impact d’un arrêt de travail d’un coiffeur salarié sur un effectif de deux dans le salon. Après un arrêt de six mois, le salarié s’est installé à son compte tout en siphonnant les clients de son ancienne entreprise. Ce dysfonctionnement de management humain implique le coût de l’arrêt de travail, le coût de la formation, le coût humain avec l’impact sur la santé du dirigeant et enfin une perte de clientèle.
Pour approfondir l’apport de Laurent Cappelletti vous trouverez de nombreuses communications sur le net dont celle qui suit en guise de synthèse :
L’attractivité du travail, la satisfaction sociale qu’il procure et la productivité qu’il secrète sont intimement liées. Il est possible d’améliorer de façon significative les trois au travers d’un mode de management de proximité en rupture avec celui anachronique de type taylorien ou plus exactement fayolo-taylorien, du nom des théoriciens du début du siècle dernier – le français Henri Fayol et l’américain Frederick Taylor – dont les idées promouvant un management dépersonnalisé fondé sur la procédure, la verticalité sans horizontalité et la séparation des tâches, ont durablement influencé, volontairement ou pas l’organisation du travail dans les entreprises et les organisations. Ce mode de management affecte les six leviers de la satisfaction au travail ou qualité de la vie au travail (QVT) :
Ces six leviers de la satisfaction au travail se révèlent être également ceux de la productivité durable et de l’attractivité du travail. Ces domaines doivent faire l'objet de négociations régulières en proximité entre le dirigeant et ses salariés dans les petites entreprises, le manager et les membres de son équipe dans les plus grandes, pour les adapter périodiquement au niveau recherché de satisfaction sociale. L’amélioration de ces leviers permet la réduction des coûts cachés – « cachés » dans le sens non pris en compte ou très imparfaitement par les systèmes d’information comptable (budgets, comptes de résultats, bilans). Cette réduction permet d’autofinancer les investissements faits en la matière. Nos recherches montrent qu’un euro investi en qualité du management en rapporte quatre, en moyenne, en surcroit de productivité. Ce texte revient sur les résultats de ces modes de management visant l’amélioration de la satisfaction au travail. Y voir plus clair sur ces résultats est une condition préalable pour mettre en place et diffuser ce mode de management mais pour ce faire, il faut disposer d’une méthode adaptée d’observation extra comptable.
Nous retiendrons qu’un euro investi dans le management rapporte quatre euros. Ce facteur quatre donne à réfléchir !
Laurent Cappelletti
laurent.cappelletti@lecnam.net
2 – Aurélien Ferry Directeur du CNAM Entrepreneurs : à la conquête du nouveau monde ou comment interagissent les sphères du territoire, des acteurs et des valeurs
Aurélien propose de passer à l’économie du CO : co développement, co construction, coopération, cooptation, coworking, co engagement, co living, co voiturage
Nous observons plusieurs temps sociaux dans un seul temps physique avec une approche espace-temps
La monochronie : ligne du temps linéaire avec la logique du to do list ; temps séquentiel (passé, présent et futur) ; une chose après l’autre
La polychronie : qui n’est pas dans un rapport juxtaposé mais en même temps ; plusieurs espaces sociaux dans un seul temps physique ; On a plusieurs vies à vivre en même temps
Approche des trois sphères :
Territoire
Acteurs
Valeurs
Le travail de recherche d’Aurélien Ferry s’inscrit dans une approche empirico inductive qu’il identifie au « bon sens paysan ».
Aurélien Ferry
aurelien.ferry@lecnam.net
3- Françoise Bellesort Cairo fondatrice de TENYO : La plateforme qui recrée une agence de com' autour de vos besoins.
La vision de Françoise : Toutes les entreprises devraient avoir accès à des communicants de qualité, épanouis dans leurs métiers. Françoise a identifié le maillon manquant pour rendre la com' accessible à un coût raisonnable notamment pour les petites structures.
L’analyse du côté des entreprises :
Les agences de com paraissent inaccessibles. Tout le monde est perdu car les métiers de la com' évoluent très vite et il est difficile de savoir à qui faire appel quand on n’est pas certain de son besoin La maîtrise des coûts est également difficile, tout autant que de faire une corrélation coût / qualité quand on travaille avec des freelances en com'.
Donc, faire appel à une agence c’est cher ! Aussi, les entreprises préfèrent passer par des freelances.
L’analyse du côté des freelances:
Les meilleurs talents sont en freelance, car ils fuient les agences. En effet, c’est plus rentable d’être indépendant quand on est bon.
Mais quand ils se lancent, 80,4% des freelances citent les revenus non sécurisés et fluctuants comme l’un des inconvénients au statut, LE FREELANCING EN FRANCE (Étude statistique réalisée par Datastorm). Enfin, Les freelances ne veulent pas avoir à chercher leurs clients ; ils veulent juste faire leur métier, pas devenir des commerciaux.
Pourquoi est-ce le moment idéal pour lancer TENYO ?
En somme, nous sommes dans la configuration idéale pour faire sortir, la solution qui réussira à profiter de la manne de freelance sur le marché, pour accompagner les entreprises en leur donnant un accès rapide à des partenaires de qualité. Et cette solution, TENYO, va disrupter le marché de la com’.
Pour créer TENYO, Françoise va utiliser la connaissance en communication et la puissance de l’IA afin de proposer une expérience de mise en relation et de conseil enrichie & accélérée en s'appuyant sur la puissance d'une plateforme de freelancing !
Le process TENYO se décompose en 3 étapes :
TENYO c'est la plateforme qui recrée une agence de com autour de vos besoins !
La demande de Françoise est la mise en relation avec des investisseurs et des TPE/PME ou startups qui ont besoin de communiquer !
Françoise Bellesort Cairo
francoisecairo@fillesdepub.fr
Tél. : 06 59 24 02 43
4 – Max Danois CTO et Jules Baco CEO : AGOGO Réinventer l’audio, la nouvelle industrie des enceintes
Leur devise : Agogo Bien plus qu’une enceinte.
Le projet de Max et Laurent se fait en autofinancement et consiste à développer en France des enceintes avec une valeur ajoutée qualitative. La finalisation du produit a été réalisée en 14 mois ; de février 2023 à avril 2024.
Pour les deux startupers l’avenir sonne bien. dans le meilleur des 3 mondes Musique Design et Innovation. Un optimisme à toute épreuve…
L’apport de la technologie de l'impression 3D ouvre des horizons infinis pour l'audio portable.
Cette technologie permet une personnalisation originale des enceintes avec une gamme potentiellement illimité qui se veut durable avec une qualité sonore.
Ils nous proposent les valeurs et les mots qui résonnent dans le projet AGOGO : Acoustique, Technologie, Musique, Design, Hifi, Sport, Entreprenariat, Culture, Sport, Argent, Musique, Apprentissage
Max et Jules nous ont fait apprécier la qualité de leur enceinte pendant le cocktail qui a suivi leur présentation.
Max Danois et Jules Baco
maxdanois@gmail.com
Tel. :06 95 36 10 73
La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion de réseauter, d’échanger les cartes de visite pour bonifier le capital réticulaire de chacun et d’échanger sur les bons plans.
Merci au Cnam pour son accueil et merci à Laurent, Aurélien, Françoise, Max et Laurent pour vos présentations qui ont suscité de nombreux échanges, toujours sources d’enrichissement.
Prochaine réunion du Club des Entrepreneurs en novembre.2024.
Vos dévoués : Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal
Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 6 février dans l’amphithéâtre Abbé Grégoire au CNAM, rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur Ingénieurs DPE et organisée sous la tutelle de la FEAE. Nous avons assisté à une conférence introductive sur l’intégration du management moderne dans un environnement complexe suivie par trois pitchs sur des projets entrepreneuriaux et un récit de vie entrepreneuriale. Les auteurs ont autorisé la diffusion de leur support de présentation.
Après l’accueil et la présentation générale du déroulée de la soirée, nous avons proposé à Monsieur Cédric Fradin, enseignant-entrepreneur associé du Cabinet Adapt1solution, de conférer sur le management moderne.
1 – Cédric Fradin : Pourquoi et comment intégrer un management moderne dans un environnement toujours plus complexe, changeant et incertain
L’attention de l’auditoire a été immédiate. Cédric a rapidement planté le décor avec une illustration qui pose les modalités pour atteindre le sommet d’une montagne (le but). Le message clair : il faut ajuster le chemin tout en gardant le sens mais sous contrainte due à la complexité, à lafréquence des changements, au niveau d’incertitude élevé de l’environnement.
Pour y faire face, il faut de l’agilité organisationnelle, un éclairage des décisions et se mettre en quête d’opportunités stratégiques.
Pour illustrer l’intérêt d’un management moderne, Cédric a présenté des planches comparatives entre les apports du management moderne et les inconvénients du management traditionnel.
Ces démonstrations qui ne laissent pas indifférents les manageurs qui se demandent s’ils ont sauté le pas vers la modernité. Les propos ont fait mouche !
La conférence s’est poursuivie sur le management et le contrôle de gestion en dissociant avec insistance performance et résultat :
Nous avons transposé avec humour ce management à une équipe de rugby. Le modèle colle parfaitement. Puis il y a eu ce moment d’égarement sportif ! Du bonheur…
Par la suite, un schéma explicatif a mis en évidence la chaîne causale avec le positionnement des indicateurs de pilotage et des indicateurs de constat.
Ce lien entre performance et résultat est bien mis en évidence et l’apport du digital est de nature à fluidifier le management et le rendre plus agile.
Somme toute, Cédric nous a transmis un message clair, structuré et opérationnel pour le grand saut vers un management moderne. Le temps restera une variable modératrice pour cette mutation. Paris ne s’est pas fait en un jour !
Cédric Fradin
cédricfradin@adapt1solution.com
2 - Guillaume Bouscarel : ECOLOstyre, la positive construction
Avec le PSE (polystyrène expensé)
Monsieur Guillaume Bouscarel, fondateur de la startup ECOLOstyre pose d’entrée le fondement de son idée :
Partant de ce postulat, une réflexion et desobservations sur plusieurs années l’a conduit à décliner les neuf points suivants qui constituent la colonne vertébrale du projet :
Sur le plan opérationnel :
La souplesse du matériau ECOLOstyre permet de s’adapter à tout type de construction et utilise les plans fournis par ses clients ou prescripteurs (maçons, particuliers, promoteurs, architectes, etc…)
Après avoir fabriqué le PSE (polystyrène expansé) ECOLOstyre découpe les murs en fonction du plan et fournit un schéma de calepinage (montage) à ses clients
ECOLOstyre livre sur le chantier tous les blocs numérotés. Il suffit de suivre les plans de calepinage (montage) pour réaliser le bâtiment. Il n’y a pas de limite en hauteur pour ECOLOstyre, 80 étages sont réalisables.
La solution apporte :
Evolution et perspectives du marché :
L’objectif est triple : Baisser les consommations d’énergie, réduire les coûts de la facture d’énergie et réduire l’empreinte carbone des bâtiments. Ces objectifs s’adaptent en permanence aux enjeux environnementaux actuels : une nouvelle réglementation énergétique et environnementale, ainsi qu’une nouvelle réglementation sur les consommations d’énergie dans les bâtiments tertiaires, devront permettre de tendre encore davantage vers une généralisation des bâtiments à énergie positive et bas carbone. Rappelons que le Plan climat fixe la neutralité carbone d’ici à 2050
Dans un premier temps, il est prévu trois usines en France pour éviter une logistique lourde pour la livraison des éléments de construction : une au siège à Béziers, une à Clermont-Ferrand et une à Orléans.
Le principe est facilement réplicable pour envisager un développement européen.
Dans l’annexe, vous trouverez les planches qui décrivent le processus de fabrication, de calepinage, de recyclage et de livraison.
Nous avons été surpris par les caractéristiques mécaniques, thermiques du matériau qui en outre réduit très sensiblement la pénibilité du travail des compagnons.
Guillaume Bouscarel
contact@ecolostyre.com
3 – Julien Tchernia : EKwateur changeons d’ère, changeons d’énergie, entreprendre dans les énergies renouvelables
Le paradigme est posé par Julien : Pour sauver le monde, il faut changer l’énergie par l’offre ou par la demande.
Le système productif n’est qu’une énorme machine à transformer des ressources naturelles (gratuites dans notre représentation économique conventionnelle, et donc qui ne peuvent manquer par définition), avec du travail (donc de l’énergie) qui est fourni pour une petite partie par nos muscles (qui utilisent des aliments), et pour l’essentiel (en fait pour 200 fois plus en moyenne mondiale, en 500 fois plus pour les français) par des machines, qui utilisent de l’énergie.
La « productivité du travail », c’est essentiellement combien d’énergie pour machines nous avons par bonhomme….
Julien nous a fait un cadeau en racontant son parcours de vie personnelle et de sa vie entrepreneuriale non sans émotion à l’évocation des moments difficiles mais qui ont sculpté l’entrepreneur qu’il est.
Il nous a présenté clairement à base d’un schéma l’organisation marché de l’électricité et les divers moyens de production.
Julien a développé les caractéristiques ci-après de ce marché :
Puis il nous a exposé la genèse d’EKwateur
EKwateur aujourd’hui :
Julien a poursuivi avec un mix de valeurs et de philosophie… de la vie.
Ma pire expérience d’entrepreneur : Ce dont je me rappelle pour continuer chaque jour
La « pilule rouge » et la « pilule bleue » sont des concepts issus d'une scène du film Matrix (La Matrice). Ils font référence à un choix entre la volonté d'apprendre une vérité potentiellement dérangeante ou qui peut changer la vie, en prenant la pilule rouge, et celle de rester dans une ignorance satisfaisante, en prenant la pilule bleue.
Julien nous a conté son cheminement captivant et ses terrifiants pépins de la réalité à la Prévert.
Julien Tchernia
julien.tchernia@ekwateur.fr
4 – Clément Belanger : Diseed, l’application pour partager et conserver les anecdotes.
Clément est hébergé au Pépite Hesam. Quelques mots sur le Pépite Hesam Entreprendre :
Le Pépite HESAM Entreprendre est labellisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il satisfait aux 18 critères constitutifs du référentiel qualité national parmi lesquels le traitement équitable d’accessibilité, le soutien à chaque étudiant entrepreneur, la gestion rigoureuse des services proposés et le respect les intérêts des parties prenantes.
Pour créer de la valeur et répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain des territoires, des entreprises et de la société et inscrire l’ensemble de ses parties prenantes dans une démarche gagnant-gagnant.
En formant les talents de demain par la mise en pratique pour qu’ils acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires à la prise en compte du changement :
Adaptabilité, autonomie, force de propositions, travail en équipe, mobilisation de ressources matériels et immatérielles, prise d’initiative, construction d’un plan d’actions, d’un argumentaire pour convaincre ses interlocuteurs, vision, créativité, esprit critique, etc.
Dans ce cadre, Clément bénéficie d’un mentorat et des enseignements pour l’acquisition de connaissances propres au startupers.
Diseed est un projet porté par deux amis qui ont fait les 400 coups ensemble : Clément Balanger 23 ans LP Informatique Création, Conception, Programmation et Simon Hervouët 23 ans Master Finance à la Sorbonne Création, Commercial, Business.
Le constat : Nous avons tous un nombre incalculable d’histoires que nous avons à raconter mais que nous oublions avec le temps. Conversation de famille Réseaux sociaux Bloc-notes Ephémère Impersonnel Incommode « J’aurais dû les noter »
Diseed est une application pour conserver et partager ses anecdotes toute sa vie reposant sur 3 valeurs :
Diseed aujourd’hui :
L’Objectif à long terme est de conservation des anecdotes sans limite de temps.
Diseed sert principalement à raconter les histoires pour les conserver ; nous avons voulu rendre cela le plus simple possible.
Clément a pu bénéficier d’un bon nombre de conseils des entrepreneurs seniors pour poursuivre le développement de Diseed
www.diseed.fr
belanger.clement@gmail.com
La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion de réseauter, d’échanger les cartes de visite pour bonifier votre capital réticulaire et d’approfondir les concepts présentés dans la soirée.
Merci au CNAM et à tous pour vos présentations et votre présence qui ont rythmé une excellente soirée à forte valeur ajoutée.
A vos agendas ; prochaine réunion du Club des Entrepreneurs : mercredi 3 avril 2024 au CNAM Paris.
Vos dévoués.
Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal IIMAA
100 ans Déjà – Roger Cazaud
Il y a 100 ans, Roger Cazaud était diplômé Ingénieur du Cnam. Il aurait pu dire : « bonjour, je suis Ingénieur du Cnam, 1924, spécialité Métallurgie, HTT, Cnam Paris ».
En cette année 2024, c’est l’opportunité de fêter le « Centenaire de l’Ingénieurs du Cnam ».
Selon les chiffres 2022 de la CTI, l’Ecole d’Ingénieurs du Cnam est ainsi la 3ème Ecole d’ingénieurs de France.
L’Unicnam a fait le choix de fêter cela avec les Ingénieurs diplômés du Cnam, en association l’ensemble des diplômés du Cnam : les Cnam Alumni. Ceux-ci sont représentés par les associations de diplômés adhérentes de la Fédération des associations d’élèves et anciens élèves du Cnam – Feae Cnam, qui porte Cnam Alumni.
Et bien sûr, de mettre au cœur de cet évènement notre Ecole d’Ingénieurs du Cnam, qui délivre plus de 1,100 diplômés d’Ingénieur par an.
En association avec le Conservatoire national des arts & métiers, l’Union des Ingénieurs du Cnam organise :
Evènement national à Paris – Tous à Paris 2024 – 23 mars 2024 Cnam de Paris
Le début de la journée commencera par une session de discours dans laquelle Le Conservatoire national des arts & métiers aura sa place de Marque à côté de l’Ecole d’Ingénieurs du Cnam.
Des sessions de conférences-débats autour des sujets d’Ingénieurs décrits ci-dessous.
Cette journée se terminera par un Diner.
Cet évènement s’adresse en priorité aux adhérents des associations membres de la Fédération des associations d’élèves et anciens élèves du Cnam – Feae Cnam
Mathieu MOEBEL, (Ingénieur du Cnam, Mécanique Industrielle, 2003, HTT, Cnam Mulhouse), organisateur de cette journée, propose les sujets suivants, auxquels vous êtes aussi conviés à participer.
Appel à Contribution dans les Groupes de Travail
Vous avez envie de contribuer à l’organisation de la grande journée de conférences-débats intitulée « Tous à Paris 2024 » pour fêter dignement le centenaire de la remise du premier diplome d'ingénieur du Cnam et qui se tiendra le samedi 23 mars 2024 dans les locaux du Cnam de Paris ?
Nous recherchons des candidats pour participer à des groupes de travail (GT) en vue de préparations des présentations qui se tiendrons tout au long de la journée. Chaque sujet étant traité par un GT. Vous pourrez vous impliquer en tant que :
L’objectif est de préparer des présentations de 20 minutes, plus 5 minutes de questions du public. Les présentations seront portées par un support électronique type Powerpoint® (avec un modèle fond-écriture uniforme qui sera fournis par l’organisateur)
Les présentations attendues seront concises mais dynamiques (présentées avec entrain et supportées par des images ou des puces), avec l’objectif de maintenir l’attention du public. Le nombre de pages sera limité à 25.
Les informations fournies devront être justes et les propos toujours apolitiques et non-discriminatoires. Les présentations seront préférablement évaluées par un comité de lecture et remises à l’organisateur au plus tard le 15 mars 2024.
Pour prendre une part active aux Groupes de Travail des sessions ci-dessus, le formulaire d’inscription derrière le bouton.
https://pythagora.kosmopolead.com/community/union-des-ingenieurs-du-cnam/custom_forms/92
NF ISO 26000 : lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale.
Introduction par Hélène Tauzin.
Comme toutes les normes depuis le début du 20e siècle, la Norme Française (NF) est homologuée par des parties prenantes internes et externes. L’ISO 26000 n’a pas de langue officielle : c’est une Métanorme (norme chapeau). Elle fournit des lignes directrices vers les organisations, d’après les techniques Thésaurus /. Enfin, elle comporte 7 principes, 2 principes d’action et 7 questions centrales.
Cet article illustre en 5 questions - réponses le large champ d’application de cette norme.
Q1. Dans quelle mesure la question du genre et de l’inclusion, notamment l’égalité homme/femme, contribue-t-elle au développement durable, à la transition énergétique et à une société plus juste ? Par Valérie Toukam.
La complexité du sujet de l’inclusion nous amène à ne pas se limiter à la stigmatisation liée au genre car elle fait surtout référence aux formes d'exclusion. Ainsi, au-delà de la simple vision égalité homme/femme, il faut y lier d’autres problématiques telles que l’égalité des chances (handicap, représentation significative des femmes à des postes d’encadrement…), la lutte contre les discriminations de toutes sortes, l’accès à l’éducation qui est un droit humain fondamental. En cela, la norme ISO 26000 crée une base de réflexion mondiale qui ouvre un champ des possibles pour une évolution des visions sur les questions d’exclusion et les changements qui s’imposent dans notre société. Elle accompagne la déconstruction des stéréotypes et crée un cadre de conscience forte pour la prise en compte des droits des plus fragiles, notamment en faisant de la transition énergétique un levier d’inclusion sociale pour résoudre des problématiques liées à l’accès à l’énergie et ainsi favoriser l’équité dans l’éducation et réduire les inégalités.
Q2 : Qu’en est-il de la gouvernance au sein des organismes ? Par Christine Chappe.
Afin d’atteindre les objectifs que l’organisation s’est fixés, la gouvernance de l’organisation se concentre sur le processus en amont qui concerne la prise des décisions et leur application. Ce système s’appuie à la fois sur des outils de management concrets et objectifs mais également sur des notions concernant l’affect (valeurs, culture d’entreprise, personnalité du dirigeant). Il revient donc à la direction de s’engager dans la mise en place de la norme ISO 26000 dont le contenu sera nécessairement influencé et choisi selon l’affect de la direction. Une personne compétente est désignée pour assurer la prise en compte des différentes questions centrales dans le processus. Elle doit tenir à jour la documentation, mesurer et contrôler en ayant à l’esprit l’amélioration continue et effectuer des revues périodiques. La mise en place de la transition énergétique sera aisée puisqu’il existe une volonté de la direction dans ce sens. La prospective est à développer au sein des organismes.
Q3. Une démarche RSE doit-elle tenir compte de la réalité des territoires ? L’exemple des Départements d’Outre-Mer. Par Stéphanie Aurélien.
La transition énergétique amène de nombreux sujets (décarbonation, mobilité douce…) qui ne peuvent s’appliquer en l’état aux territoires ultramarins dont la réalité est toute autre que celle de la France hexagonale. Nos régions d’Outre-Mer font face à des retards structurels importants et des contraintes géographiques particulières. Difficile alors de parler « transition énergétique » quand certains habitants de communes isolées n’ont pas accès à l’eau potable ! Bien qu’engagés dans une dynamique émergeante de développement durable, la politique RSE à déployer dans les DOM doit tenir compte de l’environnement socio-économique et culturel de ces populations. C’est d’ailleurs ce que préconise la norme ISO 26000 dans son volet ancrage territorial et développement local. Nos territoires sont certes dotés d’atouts en termes de biodiversité, d’économie verte et d’énergies renouvelables mais la démarche RSE ne peut s’entendre que si elle s’intègre à un développement durable des populations et du territoire.
Q4. Comment réussir la transition énergétique tout en prenant en compte les normes internationales de comportement dans un contexte multiculturel ? Par Marie Christine Sene.
L’extraction de minerais et de métaux qui serviront à la fabrication de batteries pour les véhicules électriques et pour les unités de stockage d’énergies renouvelables risque d’exacerber la crise des droits humains (expulsion des autochtones, travail des enfants, pollution, mauvaises conditions de travail, etc.). Pour une meilleure prise en compte de ces normes telles que définies dans l’ISO 26000, toutes les parties prenantes, notamment les entreprises multinationales, doivent remettre au cœur de leurs priorités le respect des droits humains et sociaux en intégrant les procédures de Due diligence et le recyclage des composants. Les gouvernements doivent mettre en place le cadre légal et réglementaire (conditions de travail, protection de l’environnement et des populations autochtones, fin de vie des batteries pour limiter l’extraction de matières premières, dispositifs d’alertes à l’atteinte des droits humains dédiés aux populations).
Q.5 En quoi les transitions alimentaire et énergétique sont-elles liées ? Comment l’ISO 26000 peut-elle aider à répondre aux enjeux RSE ? Par Anne-Marie Berthier.
La transition alimentaire (modification en profondeur de la manière de produire et de consommer) présente analogies et recoupements avec les transitions énergétique et démographique. Elle répond aux enjeux d’accès à une alimentation saine, nutritive et suffisante. Et aussi de lutte contre l’obésité, le gaspillage alimentaire, l’épuisement des ressources naturelles et de la biodiversité, la forte utilisation d’énergie et le réchauffement climatique (environ 20 % GES liés à l’activité agricole et 4 % aux IAA), la pollution, l’épuisement des sols, les difficultés des agriculteurs à vivre de leurs revenus… C’est l’affaire et la responsabilité de tous : professionnels et consommateurs. Par ex., utilisation d’énergie propre, production de biocarburants ; consommation de produits locaux... Au-delà du cadre réglementaire de plus en plus renforcé (notamment Lois EGAlim et AGEC), la norme ISO 26000, et sa déclinaison pour la chaîne alimentaire, l’ISO 26030, permet d’aller plus loin dans cette transition et la prise en compte des aspects économique, environnemental et social / sociétal.
Conclusion par Hélène Tauzin.
Depuis sa première version, cette norme a, de fait, évolué, de par ses annexes, son index et ses nombreuses pages ; de nombreux pays s’en servent comme référence. Son groupe de suivi œuvre à sa pérennité.
https://www.iso.org/fr/standard/42546.html
https://www.afnor.org/wp-content/uploads/2016/08/ISO26000-en-10-questions.pdf
L'équipe des rédactrices
Hélène TAUZIN, Consultante RSE ISO 26000 et ISO 14001.
Après une carrière de Pilote, j’ai intégré le Cnam pour y passer un MBA en management de projets, puis une unité d’enseignement en développement durable. Je suis également administratrice représentant les diplômés, membre de l’IIMAA et du Club RSE.
Valérie TOUKAM, Chef de mission Audit et Inspection.
Après une Maîtrise de LEA à la Sorbonne Nouvelle, j’ai acquis une première expérience professionnelle dans le privé (Assurance, Voyagiste, Export). Ensuite, j’ai obtenu un Master en Audit et Contrôle de gestion à l’ISG de Paris et j’ai intégré la Direction de l'Audit de la CCIP. Aujourd’hui, suite à l’obtention de mon Master en Management des risques QSE & RSE –Promotion 2019-2021 au Cnam, je suis en mobilité pour occuper le poste de Responsable du Service Contrôle Interne Groupe avec pour mission, la gestion des risques opérationnels dans toute la chaîne de valeur de l’entreprise. Je suis membre du CA de l’IIMAA et du Club RSE.
Christine CHAPPE, Comptable-Taxatrice, Responsable qualité dans un office notarial.
J’ai fait l’Ecole du notariat pour devenir clerc de notaire puis je me suis reconvertie en 1997 avec une Licence Economie-Gestion mention Gestion de l’entreprise au Cnam. Mon intérêt pour le monde de l’entreprise m’a conduite à suivre divers cursus au Cnam : Comptabilité, Gestion, Management opérationnel, Contrôle de gestion, Management de la qualité normes ISO 9000 et Prospective et management stratégique. Membre active de l’Ae2Cnam.
Stéphanie AURELIEN, Responsable RSE.
Guyanaise engagée, j’occupe mes fonctions auprès d’un bailleur social implanté en Guyane. Diplômée d’une Licence en Bâtiment à l’Université de Lyon, je suis actuellement auditrice au Cnam de Paris et finalise un Master Spécialisé en Conseil et Ingénierie Organisationnelle (Master CIO - promotion 2022-2023). Ma thèse professionnelle, que je soutiendrai fin 2023, porte sur l’approche de la RSE dans les territoires d’Outre-Mer. Forte de mon expertise, je porte mes valeurs et ma contribution au sein de l’Association Humanity First Guyane, de l’IIMAA et du Club RSE.
Marie Christine SENE, Chargée de la RSE.
Titulaire d’une Maîtrise en Lettres à l’Université de Dakar, j’ai travaillé quelques années dans le conseil en orientation avant de me reconvertir dans le développement durable. J’ai suivi un Master en Management environnemental. Ensuite j’ai occupé le poste de Chargée de projet Production Propre dans le Projet sous régional « Low carbon » de l’ONUDI au Bureau de Mise à Niveau des entreprises du Sénégal. Arrivée en France, j’ai intégré le Master Management des risques QSE & RSE au Cnam de Paris en 2018. J’ai travaillé chez Cojean en tant que Chargée de mission RSE, puis chez Verdicité / Syctom éco-animatrice tri et prévention des déchets. Aujourd’hui, je suis Chargée de RSE pour le Groupe Setec. Je suis membre de l’IIMAA et du Club RSE.
Anne-Marie BERTHIER, Consultante en RSE et Alimentation durable.
Je suis de formation scientifique (BTS Diététique, Paris, et DEA nutrition, Université Paris 7), économique (MBA Manager d’entreprise, Cnam, 2015-2017) et RSE (Cnam et Agence Lucie). J’ai débuté mon activité professionnelle à l’ISTNA, Cnam, et j’ai ensuite évolué principalement dans le secteur agroalimentaire (interprofession, entreprises internationales, syndicat professionnel) et l’ESS. Je suis membre de l’IIMAA et du Club RSE.