Le désir d’entreprendre
Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 3 avril dans l’amphithéâtre Jean-Baptiste Say au CNAM, rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur IDPE et organisée sous la tutelle de la FEAE. Nous avons assisté à une conférence introductive sur le Management par Laurent Cappelletti, puis la présentation par Aurélien Ferry sur « la conquête du nouveau monde » et deux pitchs sur des projets entrepreneuriaux : TENYO présenté par Françoise Bellesort Cairo et AGOGO présenté par Laurent et Max.
Après l’accueil et la présentation générale du déroulée de la soirée, nous avons proposé au Professeur Laurent Cappelletti de nous faire part de ses recherches sur le management et les apports essentiels pour nos entrepreneurs.
1 – Laurent CAPPELLETTI : Professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers Titulaire de la chaire de comptabilité et contrôle de gestion Directeur de programmes à l’institut de socio-économie ISEOR Chercheur au LIRSA (CNAM, Fr)
Le management humain est mis d'entrée par Laurent Cappelletti comme le principal levier pour la performance de l’entreprise. En effet, les conflits avec les salariés, l’absentéisme, l’accident du travail sont des dysfonctionnements générateurs de coûts cachés insoupçonnés.
Cette prise de conscience du coût cachés invite le dirigeant à porter une attention particulière au management des ressources humaines. La forte mortalité des jeunes entreprises s’explique essentiellement par un manque de management.
Sans ce management au demeurant subtil, pas de fidélisation ! Le départ des collaborateurs formés par l’entreprise représente une perte nette de l’investissement tant sur leur intégration que sur leur formation. Ne pas fidéliser son collaborateur par un management approprié c’est prendre le risque qu’il quitte l’entreprise pour rejoindre un concurrent ou venir lui-même concurrencer son ancienne entreprise.
Un exemple avec un effet de levier monumental illustre bien l’impact d’un déficit de management :
Il s’agit d’évaluer l’impact d’un arrêt de travail d’un coiffeur salarié sur un effectif de deux dans le salon. Après un arrêt de six mois, le salarié s’est installé à son compte tout en siphonnant les clients de son ancienne entreprise. Ce dysfonctionnement de management humain implique le coût de l’arrêt de travail, le coût de la formation, le coût humain avec l’impact sur la santé du dirigeant et enfin une perte de clientèle.
Pour approfondir l’apport de Laurent Cappelletti vous trouverez de nombreuses communications sur le net dont celle qui suit en guise de synthèse :
L’attractivité du travail, la satisfaction sociale qu’il procure et la productivité qu’il secrète sont intimement liées. Il est possible d’améliorer de façon significative les trois au travers d’un mode de management de proximité en rupture avec celui anachronique de type taylorien ou plus exactement fayolo-taylorien, du nom des théoriciens du début du siècle dernier – le français Henri Fayol et l’américain Frederick Taylor – dont les idées promouvant un management dépersonnalisé fondé sur la procédure, la verticalité sans horizontalité et la séparation des tâches, ont durablement influencé, volontairement ou pas l’organisation du travail dans les entreprises et les organisations. Ce mode de management affecte les six leviers de la satisfaction au travail ou qualité de la vie au travail (QVT) :
Ces six leviers de la satisfaction au travail se révèlent être également ceux de la productivité durable et de l’attractivité du travail. Ces domaines doivent faire l'objet de négociations régulières en proximité entre le dirigeant et ses salariés dans les petites entreprises, le manager et les membres de son équipe dans les plus grandes, pour les adapter périodiquement au niveau recherché de satisfaction sociale. L’amélioration de ces leviers permet la réduction des coûts cachés – « cachés » dans le sens non pris en compte ou très imparfaitement par les systèmes d’information comptable (budgets, comptes de résultats, bilans). Cette réduction permet d’autofinancer les investissements faits en la matière. Nos recherches montrent qu’un euro investi en qualité du management en rapporte quatre, en moyenne, en surcroit de productivité. Ce texte revient sur les résultats de ces modes de management visant l’amélioration de la satisfaction au travail. Y voir plus clair sur ces résultats est une condition préalable pour mettre en place et diffuser ce mode de management mais pour ce faire, il faut disposer d’une méthode adaptée d’observation extra comptable.
Nous retiendrons qu’un euro investi dans le management rapporte quatre euros. Ce facteur quatre donne à réfléchir !
Laurent Cappelletti
laurent.cappelletti@lecnam.net
2 – Aurélien Ferry Directeur du CNAM Entrepreneurs : à la conquête du nouveau monde ou comment interagissent les sphères du territoire, des acteurs et des valeurs
Aurélien propose de passer à l’économie du CO : co développement, co construction, coopération, cooptation, coworking, co engagement, co living, co voiturage
Nous observons plusieurs temps sociaux dans un seul temps physique avec une approche espace-temps
La monochronie : ligne du temps linéaire avec la logique du to do list ; temps séquentiel (passé, présent et futur) ; une chose après l’autre
La polychronie : qui n’est pas dans un rapport juxtaposé mais en même temps ; plusieurs espaces sociaux dans un seul temps physique ; On a plusieurs vies à vivre en même temps
Approche des trois sphères :
Territoire
Acteurs
Valeurs
Le travail de recherche d’Aurélien Ferry s’inscrit dans une approche empirico inductive qu’il identifie au « bon sens paysan ».
Aurélien Ferry
aurelien.ferry@lecnam.net
3- Françoise Bellesort Cairo fondatrice de TENYO : La plateforme qui recrée une agence de com' autour de vos besoins.
La vision de Françoise : Toutes les entreprises devraient avoir accès à des communicants de qualité, épanouis dans leurs métiers. Françoise a identifié le maillon manquant pour rendre la com' accessible à un coût raisonnable notamment pour les petites structures.
L’analyse du côté des entreprises :
Les agences de com paraissent inaccessibles. Tout le monde est perdu car les métiers de la com' évoluent très vite et il est difficile de savoir à qui faire appel quand on n’est pas certain de son besoin La maîtrise des coûts est également difficile, tout autant que de faire une corrélation coût / qualité quand on travaille avec des freelances en com'.
Donc, faire appel à une agence c’est cher ! Aussi, les entreprises préfèrent passer par des freelances.
L’analyse du côté des freelances:
Les meilleurs talents sont en freelance, car ils fuient les agences. En effet, c’est plus rentable d’être indépendant quand on est bon.
Mais quand ils se lancent, 80,4% des freelances citent les revenus non sécurisés et fluctuants comme l’un des inconvénients au statut, LE FREELANCING EN FRANCE (Étude statistique réalisée par Datastorm). Enfin, Les freelances ne veulent pas avoir à chercher leurs clients ; ils veulent juste faire leur métier, pas devenir des commerciaux.
Pourquoi est-ce le moment idéal pour lancer TENYO ?
En somme, nous sommes dans la configuration idéale pour faire sortir, la solution qui réussira à profiter de la manne de freelance sur le marché, pour accompagner les entreprises en leur donnant un accès rapide à des partenaires de qualité. Et cette solution, TENYO, va disrupter le marché de la com’.
Pour créer TENYO, Françoise va utiliser la connaissance en communication et la puissance de l’IA afin de proposer une expérience de mise en relation et de conseil enrichie & accélérée en s'appuyant sur la puissance d'une plateforme de freelancing !
Le process TENYO se décompose en 3 étapes :
TENYO c'est la plateforme qui recrée une agence de com autour de vos besoins !
La demande de Françoise est la mise en relation avec des investisseurs et des TPE/PME ou startups qui ont besoin de communiquer !
Françoise Bellesort Cairo
francoisecairo@fillesdepub.fr
Tél. : 06 59 24 02 43
4 – Max Danois CTO et Jules Baco CEO : AGOGO Réinventer l’audio, la nouvelle industrie des enceintes
Leur devise : Agogo Bien plus qu’une enceinte.
Le projet de Max et Laurent se fait en autofinancement et consiste à développer en France des enceintes avec une valeur ajoutée qualitative. La finalisation du produit a été réalisée en 14 mois ; de février 2023 à avril 2024.
Pour les deux startupers l’avenir sonne bien. dans le meilleur des 3 mondes Musique Design et Innovation. Un optimisme à toute épreuve…
L’apport de la technologie de l'impression 3D ouvre des horizons infinis pour l'audio portable.
Cette technologie permet une personnalisation originale des enceintes avec une gamme potentiellement illimité qui se veut durable avec une qualité sonore.
Ils nous proposent les valeurs et les mots qui résonnent dans le projet AGOGO : Acoustique, Technologie, Musique, Design, Hifi, Sport, Entreprenariat, Culture, Sport, Argent, Musique, Apprentissage
Max et Jules nous ont fait apprécier la qualité de leur enceinte pendant le cocktail qui a suivi leur présentation.
Max Danois et Jules Baco
maxdanois@gmail.com
Tel. :06 95 36 10 73
La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion de réseauter, d’échanger les cartes de visite pour bonifier le capital réticulaire de chacun et d’échanger sur les bons plans.
Merci au Cnam pour son accueil et merci à Laurent, Aurélien, Françoise, Max et Laurent pour vos présentations qui ont suscité de nombreux échanges, toujours sources d’enrichissement.
Prochaine réunion du Club des Entrepreneurs en novembre.2024.
Vos dévoués : Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal
Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 6 février dans l’amphithéâtre Abbé Grégoire au CNAM, rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur Ingénieurs DPE et organisée sous la tutelle de la FEAE. Nous avons assisté à une conférence introductive sur l’intégration du management moderne dans un environnement complexe suivie par trois pitchs sur des projets entrepreneuriaux et un récit de vie entrepreneuriale. Les auteurs ont autorisé la diffusion de leur support de présentation.
Après l’accueil et la présentation générale du déroulée de la soirée, nous avons proposé à Monsieur Cédric Fradin, enseignant-entrepreneur associé du Cabinet Adapt1solution, de conférer sur le management moderne.
1 – Cédric Fradin : Pourquoi et comment intégrer un management moderne dans un environnement toujours plus complexe, changeant et incertain
L’attention de l’auditoire a été immédiate. Cédric a rapidement planté le décor avec une illustration qui pose les modalités pour atteindre le sommet d’une montagne (le but). Le message clair : il faut ajuster le chemin tout en gardant le sens mais sous contrainte due à la complexité, à lafréquence des changements, au niveau d’incertitude élevé de l’environnement.
Pour y faire face, il faut de l’agilité organisationnelle, un éclairage des décisions et se mettre en quête d’opportunités stratégiques.
Pour illustrer l’intérêt d’un management moderne, Cédric a présenté des planches comparatives entre les apports du management moderne et les inconvénients du management traditionnel.
Ces démonstrations qui ne laissent pas indifférents les manageurs qui se demandent s’ils ont sauté le pas vers la modernité. Les propos ont fait mouche !
La conférence s’est poursuivie sur le management et le contrôle de gestion en dissociant avec insistance performance et résultat :
Nous avons transposé avec humour ce management à une équipe de rugby. Le modèle colle parfaitement. Puis il y a eu ce moment d’égarement sportif ! Du bonheur…
Par la suite, un schéma explicatif a mis en évidence la chaîne causale avec le positionnement des indicateurs de pilotage et des indicateurs de constat.
Ce lien entre performance et résultat est bien mis en évidence et l’apport du digital est de nature à fluidifier le management et le rendre plus agile.
Somme toute, Cédric nous a transmis un message clair, structuré et opérationnel pour le grand saut vers un management moderne. Le temps restera une variable modératrice pour cette mutation. Paris ne s’est pas fait en un jour !
Cédric Fradin
cédricfradin@adapt1solution.com
2 - Guillaume Bouscarel : ECOLOstyre, la positive construction
Avec le PSE (polystyrène expensé)
Monsieur Guillaume Bouscarel, fondateur de la startup ECOLOstyre pose d’entrée le fondement de son idée :
Partant de ce postulat, une réflexion et desobservations sur plusieurs années l’a conduit à décliner les neuf points suivants qui constituent la colonne vertébrale du projet :
Sur le plan opérationnel :
La souplesse du matériau ECOLOstyre permet de s’adapter à tout type de construction et utilise les plans fournis par ses clients ou prescripteurs (maçons, particuliers, promoteurs, architectes, etc…)
Après avoir fabriqué le PSE (polystyrène expansé) ECOLOstyre découpe les murs en fonction du plan et fournit un schéma de calepinage (montage) à ses clients
ECOLOstyre livre sur le chantier tous les blocs numérotés. Il suffit de suivre les plans de calepinage (montage) pour réaliser le bâtiment. Il n’y a pas de limite en hauteur pour ECOLOstyre, 80 étages sont réalisables.
La solution apporte :
Evolution et perspectives du marché :
L’objectif est triple : Baisser les consommations d’énergie, réduire les coûts de la facture d’énergie et réduire l’empreinte carbone des bâtiments. Ces objectifs s’adaptent en permanence aux enjeux environnementaux actuels : une nouvelle réglementation énergétique et environnementale, ainsi qu’une nouvelle réglementation sur les consommations d’énergie dans les bâtiments tertiaires, devront permettre de tendre encore davantage vers une généralisation des bâtiments à énergie positive et bas carbone. Rappelons que le Plan climat fixe la neutralité carbone d’ici à 2050
Dans un premier temps, il est prévu trois usines en France pour éviter une logistique lourde pour la livraison des éléments de construction : une au siège à Béziers, une à Clermont-Ferrand et une à Orléans.
Le principe est facilement réplicable pour envisager un développement européen.
Dans l’annexe, vous trouverez les planches qui décrivent le processus de fabrication, de calepinage, de recyclage et de livraison.
Nous avons été surpris par les caractéristiques mécaniques, thermiques du matériau qui en outre réduit très sensiblement la pénibilité du travail des compagnons.
Guillaume Bouscarel
contact@ecolostyre.com
3 – Julien Tchernia : EKwateur changeons d’ère, changeons d’énergie, entreprendre dans les énergies renouvelables
Le paradigme est posé par Julien : Pour sauver le monde, il faut changer l’énergie par l’offre ou par la demande.
Le système productif n’est qu’une énorme machine à transformer des ressources naturelles (gratuites dans notre représentation économique conventionnelle, et donc qui ne peuvent manquer par définition), avec du travail (donc de l’énergie) qui est fourni pour une petite partie par nos muscles (qui utilisent des aliments), et pour l’essentiel (en fait pour 200 fois plus en moyenne mondiale, en 500 fois plus pour les français) par des machines, qui utilisent de l’énergie.
La « productivité du travail », c’est essentiellement combien d’énergie pour machines nous avons par bonhomme….
Julien nous a fait un cadeau en racontant son parcours de vie personnelle et de sa vie entrepreneuriale non sans émotion à l’évocation des moments difficiles mais qui ont sculpté l’entrepreneur qu’il est.
Il nous a présenté clairement à base d’un schéma l’organisation marché de l’électricité et les divers moyens de production.
Julien a développé les caractéristiques ci-après de ce marché :
Puis il nous a exposé la genèse d’EKwateur
EKwateur aujourd’hui :
Julien a poursuivi avec un mix de valeurs et de philosophie… de la vie.
Ma pire expérience d’entrepreneur : Ce dont je me rappelle pour continuer chaque jour
La « pilule rouge » et la « pilule bleue » sont des concepts issus d'une scène du film Matrix (La Matrice). Ils font référence à un choix entre la volonté d'apprendre une vérité potentiellement dérangeante ou qui peut changer la vie, en prenant la pilule rouge, et celle de rester dans une ignorance satisfaisante, en prenant la pilule bleue.
Julien nous a conté son cheminement captivant et ses terrifiants pépins de la réalité à la Prévert.
Julien Tchernia
julien.tchernia@ekwateur.fr
4 – Clément Belanger : Diseed, l’application pour partager et conserver les anecdotes.
Clément est hébergé au Pépite Hesam. Quelques mots sur le Pépite Hesam Entreprendre :
Le Pépite HESAM Entreprendre est labellisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il satisfait aux 18 critères constitutifs du référentiel qualité national parmi lesquels le traitement équitable d’accessibilité, le soutien à chaque étudiant entrepreneur, la gestion rigoureuse des services proposés et le respect les intérêts des parties prenantes.
Pour créer de la valeur et répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain des territoires, des entreprises et de la société et inscrire l’ensemble de ses parties prenantes dans une démarche gagnant-gagnant.
En formant les talents de demain par la mise en pratique pour qu’ils acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires à la prise en compte du changement :
Adaptabilité, autonomie, force de propositions, travail en équipe, mobilisation de ressources matériels et immatérielles, prise d’initiative, construction d’un plan d’actions, d’un argumentaire pour convaincre ses interlocuteurs, vision, créativité, esprit critique, etc.
Dans ce cadre, Clément bénéficie d’un mentorat et des enseignements pour l’acquisition de connaissances propres au startupers.
Diseed est un projet porté par deux amis qui ont fait les 400 coups ensemble : Clément Balanger 23 ans LP Informatique Création, Conception, Programmation et Simon Hervouët 23 ans Master Finance à la Sorbonne Création, Commercial, Business.
Le constat : Nous avons tous un nombre incalculable d’histoires que nous avons à raconter mais que nous oublions avec le temps. Conversation de famille Réseaux sociaux Bloc-notes Ephémère Impersonnel Incommode « J’aurais dû les noter »
Diseed est une application pour conserver et partager ses anecdotes toute sa vie reposant sur 3 valeurs :
Diseed aujourd’hui :
L’Objectif à long terme est de conservation des anecdotes sans limite de temps.
Diseed sert principalement à raconter les histoires pour les conserver ; nous avons voulu rendre cela le plus simple possible.
Clément a pu bénéficier d’un bon nombre de conseils des entrepreneurs seniors pour poursuivre le développement de Diseed
www.diseed.fr
belanger.clement@gmail.com
La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion de réseauter, d’échanger les cartes de visite pour bonifier votre capital réticulaire et d’approfondir les concepts présentés dans la soirée.
Merci au CNAM et à tous pour vos présentations et votre présence qui ont rythmé une excellente soirée à forte valeur ajoutée.
A vos agendas ; prochaine réunion du Club des Entrepreneurs : mercredi 3 avril 2024 au CNAM Paris.
Vos dévoués.
Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal IIMAA
100 ans Déjà – Roger Cazaud
Il y a 100 ans, Roger Cazaud était diplômé Ingénieur du Cnam. Il aurait pu dire : « bonjour, je suis Ingénieur du Cnam, 1924, spécialité Métallurgie, HTT, Cnam Paris ».
En cette année 2024, c’est l’opportunité de fêter le « Centenaire de l’Ingénieurs du Cnam ».
Selon les chiffres 2022 de la CTI, l’Ecole d’Ingénieurs du Cnam est ainsi la 3ème Ecole d’ingénieurs de France.
L’Unicnam a fait le choix de fêter cela avec les Ingénieurs diplômés du Cnam, en association l’ensemble des diplômés du Cnam : les Cnam Alumni. Ceux-ci sont représentés par les associations de diplômés adhérentes de la Fédération des associations d’élèves et anciens élèves du Cnam – Feae Cnam, qui porte Cnam Alumni.
Et bien sûr, de mettre au cœur de cet évènement notre Ecole d’Ingénieurs du Cnam, qui délivre plus de 1,100 diplômés d’Ingénieur par an.
En association avec le Conservatoire national des arts & métiers, l’Union des Ingénieurs du Cnam organise :
Evènement national à Paris – Tous à Paris 2024 – 23 mars 2024 Cnam de Paris
Le début de la journée commencera par une session de discours dans laquelle Le Conservatoire national des arts & métiers aura sa place de Marque à côté de l’Ecole d’Ingénieurs du Cnam.
Des sessions de conférences-débats autour des sujets d’Ingénieurs décrits ci-dessous.
Cette journée se terminera par un Diner.
Cet évènement s’adresse en priorité aux adhérents des associations membres de la Fédération des associations d’élèves et anciens élèves du Cnam – Feae Cnam
Mathieu MOEBEL, (Ingénieur du Cnam, Mécanique Industrielle, 2003, HTT, Cnam Mulhouse), organisateur de cette journée, propose les sujets suivants, auxquels vous êtes aussi conviés à participer.
Appel à Contribution dans les Groupes de Travail
Vous avez envie de contribuer à l’organisation de la grande journée de conférences-débats intitulée « Tous à Paris 2024 » pour fêter dignement le centenaire de la remise du premier diplome d'ingénieur du Cnam et qui se tiendra le samedi 23 mars 2024 dans les locaux du Cnam de Paris ?
Nous recherchons des candidats pour participer à des groupes de travail (GT) en vue de préparations des présentations qui se tiendrons tout au long de la journée. Chaque sujet étant traité par un GT. Vous pourrez vous impliquer en tant que :
L’objectif est de préparer des présentations de 20 minutes, plus 5 minutes de questions du public. Les présentations seront portées par un support électronique type Powerpoint® (avec un modèle fond-écriture uniforme qui sera fournis par l’organisateur)
Les présentations attendues seront concises mais dynamiques (présentées avec entrain et supportées par des images ou des puces), avec l’objectif de maintenir l’attention du public. Le nombre de pages sera limité à 25.
Les informations fournies devront être justes et les propos toujours apolitiques et non-discriminatoires. Les présentations seront préférablement évaluées par un comité de lecture et remises à l’organisateur au plus tard le 15 mars 2024.
Pour prendre une part active aux Groupes de Travail des sessions ci-dessus, le formulaire d’inscription derrière le bouton.
https://pythagora.kosmopolead.com/community/union-des-ingenieurs-du-cnam/custom_forms/92
NF ISO 26000 : lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale.
Introduction par Hélène Tauzin.
Comme toutes les normes depuis le début du 20e siècle, la Norme Française (NF) est homologuée par des parties prenantes internes et externes. L’ISO 26000 n’a pas de langue officielle : c’est une Métanorme (norme chapeau). Elle fournit des lignes directrices vers les organisations, d’après les techniques Thésaurus /. Enfin, elle comporte 7 principes, 2 principes d’action et 7 questions centrales.
Cet article illustre en 5 questions - réponses le large champ d’application de cette norme.
Q1. Dans quelle mesure la question du genre et de l’inclusion, notamment l’égalité homme/femme, contribue-t-elle au développement durable, à la transition énergétique et à une société plus juste ? Par Valérie Toukam.
La complexité du sujet de l’inclusion nous amène à ne pas se limiter à la stigmatisation liée au genre car elle fait surtout référence aux formes d'exclusion. Ainsi, au-delà de la simple vision égalité homme/femme, il faut y lier d’autres problématiques telles que l’égalité des chances (handicap, représentation significative des femmes à des postes d’encadrement…), la lutte contre les discriminations de toutes sortes, l’accès à l’éducation qui est un droit humain fondamental. En cela, la norme ISO 26000 crée une base de réflexion mondiale qui ouvre un champ des possibles pour une évolution des visions sur les questions d’exclusion et les changements qui s’imposent dans notre société. Elle accompagne la déconstruction des stéréotypes et crée un cadre de conscience forte pour la prise en compte des droits des plus fragiles, notamment en faisant de la transition énergétique un levier d’inclusion sociale pour résoudre des problématiques liées à l’accès à l’énergie et ainsi favoriser l’équité dans l’éducation et réduire les inégalités.
Q2 : Qu’en est-il de la gouvernance au sein des organismes ? Par Christine Chappe.
Afin d’atteindre les objectifs que l’organisation s’est fixés, la gouvernance de l’organisation se concentre sur le processus en amont qui concerne la prise des décisions et leur application. Ce système s’appuie à la fois sur des outils de management concrets et objectifs mais également sur des notions concernant l’affect (valeurs, culture d’entreprise, personnalité du dirigeant). Il revient donc à la direction de s’engager dans la mise en place de la norme ISO 26000 dont le contenu sera nécessairement influencé et choisi selon l’affect de la direction. Une personne compétente est désignée pour assurer la prise en compte des différentes questions centrales dans le processus. Elle doit tenir à jour la documentation, mesurer et contrôler en ayant à l’esprit l’amélioration continue et effectuer des revues périodiques. La mise en place de la transition énergétique sera aisée puisqu’il existe une volonté de la direction dans ce sens. La prospective est à développer au sein des organismes.
Q3. Une démarche RSE doit-elle tenir compte de la réalité des territoires ? L’exemple des Départements d’Outre-Mer. Par Stéphanie Aurélien.
La transition énergétique amène de nombreux sujets (décarbonation, mobilité douce…) qui ne peuvent s’appliquer en l’état aux territoires ultramarins dont la réalité est toute autre que celle de la France hexagonale. Nos régions d’Outre-Mer font face à des retards structurels importants et des contraintes géographiques particulières. Difficile alors de parler « transition énergétique » quand certains habitants de communes isolées n’ont pas accès à l’eau potable ! Bien qu’engagés dans une dynamique émergeante de développement durable, la politique RSE à déployer dans les DOM doit tenir compte de l’environnement socio-économique et culturel de ces populations. C’est d’ailleurs ce que préconise la norme ISO 26000 dans son volet ancrage territorial et développement local. Nos territoires sont certes dotés d’atouts en termes de biodiversité, d’économie verte et d’énergies renouvelables mais la démarche RSE ne peut s’entendre que si elle s’intègre à un développement durable des populations et du territoire.
Q4. Comment réussir la transition énergétique tout en prenant en compte les normes internationales de comportement dans un contexte multiculturel ? Par Marie Christine Sene.
L’extraction de minerais et de métaux qui serviront à la fabrication de batteries pour les véhicules électriques et pour les unités de stockage d’énergies renouvelables risque d’exacerber la crise des droits humains (expulsion des autochtones, travail des enfants, pollution, mauvaises conditions de travail, etc.). Pour une meilleure prise en compte de ces normes telles que définies dans l’ISO 26000, toutes les parties prenantes, notamment les entreprises multinationales, doivent remettre au cœur de leurs priorités le respect des droits humains et sociaux en intégrant les procédures de Due diligence et le recyclage des composants. Les gouvernements doivent mettre en place le cadre légal et réglementaire (conditions de travail, protection de l’environnement et des populations autochtones, fin de vie des batteries pour limiter l’extraction de matières premières, dispositifs d’alertes à l’atteinte des droits humains dédiés aux populations).
Q.5 En quoi les transitions alimentaire et énergétique sont-elles liées ? Comment l’ISO 26000 peut-elle aider à répondre aux enjeux RSE ? Par Anne-Marie Berthier.
La transition alimentaire (modification en profondeur de la manière de produire et de consommer) présente analogies et recoupements avec les transitions énergétique et démographique. Elle répond aux enjeux d’accès à une alimentation saine, nutritive et suffisante. Et aussi de lutte contre l’obésité, le gaspillage alimentaire, l’épuisement des ressources naturelles et de la biodiversité, la forte utilisation d’énergie et le réchauffement climatique (environ 20 % GES liés à l’activité agricole et 4 % aux IAA), la pollution, l’épuisement des sols, les difficultés des agriculteurs à vivre de leurs revenus… C’est l’affaire et la responsabilité de tous : professionnels et consommateurs. Par ex., utilisation d’énergie propre, production de biocarburants ; consommation de produits locaux... Au-delà du cadre réglementaire de plus en plus renforcé (notamment Lois EGAlim et AGEC), la norme ISO 26000, et sa déclinaison pour la chaîne alimentaire, l’ISO 26030, permet d’aller plus loin dans cette transition et la prise en compte des aspects économique, environnemental et social / sociétal.
Conclusion par Hélène Tauzin.
Depuis sa première version, cette norme a, de fait, évolué, de par ses annexes, son index et ses nombreuses pages ; de nombreux pays s’en servent comme référence. Son groupe de suivi œuvre à sa pérennité.
https://www.iso.org/fr/standard/42546.html
https://www.afnor.org/wp-content/uploads/2016/08/ISO26000-en-10-questions.pdf
L'équipe des rédactrices
Hélène TAUZIN, Consultante RSE ISO 26000 et ISO 14001.
Après une carrière de Pilote, j’ai intégré le Cnam pour y passer un MBA en management de projets, puis une unité d’enseignement en développement durable. Je suis également administratrice représentant les diplômés, membre de l’IIMAA et du Club RSE.
Valérie TOUKAM, Chef de mission Audit et Inspection.
Après une Maîtrise de LEA à la Sorbonne Nouvelle, j’ai acquis une première expérience professionnelle dans le privé (Assurance, Voyagiste, Export). Ensuite, j’ai obtenu un Master en Audit et Contrôle de gestion à l’ISG de Paris et j’ai intégré la Direction de l'Audit de la CCIP. Aujourd’hui, suite à l’obtention de mon Master en Management des risques QSE & RSE –Promotion 2019-2021 au Cnam, je suis en mobilité pour occuper le poste de Responsable du Service Contrôle Interne Groupe avec pour mission, la gestion des risques opérationnels dans toute la chaîne de valeur de l’entreprise. Je suis membre du CA de l’IIMAA et du Club RSE.
Christine CHAPPE, Comptable-Taxatrice, Responsable qualité dans un office notarial.
J’ai fait l’Ecole du notariat pour devenir clerc de notaire puis je me suis reconvertie en 1997 avec une Licence Economie-Gestion mention Gestion de l’entreprise au Cnam. Mon intérêt pour le monde de l’entreprise m’a conduite à suivre divers cursus au Cnam : Comptabilité, Gestion, Management opérationnel, Contrôle de gestion, Management de la qualité normes ISO 9000 et Prospective et management stratégique. Membre active de l’Ae2Cnam.
Stéphanie AURELIEN, Responsable RSE.
Guyanaise engagée, j’occupe mes fonctions auprès d’un bailleur social implanté en Guyane. Diplômée d’une Licence en Bâtiment à l’Université de Lyon, je suis actuellement auditrice au Cnam de Paris et finalise un Master Spécialisé en Conseil et Ingénierie Organisationnelle (Master CIO - promotion 2022-2023). Ma thèse professionnelle, que je soutiendrai fin 2023, porte sur l’approche de la RSE dans les territoires d’Outre-Mer. Forte de mon expertise, je porte mes valeurs et ma contribution au sein de l’Association Humanity First Guyane, de l’IIMAA et du Club RSE.
Marie Christine SENE, Chargée de la RSE.
Titulaire d’une Maîtrise en Lettres à l’Université de Dakar, j’ai travaillé quelques années dans le conseil en orientation avant de me reconvertir dans le développement durable. J’ai suivi un Master en Management environnemental. Ensuite j’ai occupé le poste de Chargée de projet Production Propre dans le Projet sous régional « Low carbon » de l’ONUDI au Bureau de Mise à Niveau des entreprises du Sénégal. Arrivée en France, j’ai intégré le Master Management des risques QSE & RSE au Cnam de Paris en 2018. J’ai travaillé chez Cojean en tant que Chargée de mission RSE, puis chez Verdicité / Syctom éco-animatrice tri et prévention des déchets. Aujourd’hui, je suis Chargée de RSE pour le Groupe Setec. Je suis membre de l’IIMAA et du Club RSE.
Anne-Marie BERTHIER, Consultante en RSE et Alimentation durable.
Je suis de formation scientifique (BTS Diététique, Paris, et DEA nutrition, Université Paris 7), économique (MBA Manager d’entreprise, Cnam, 2015-2017) et RSE (Cnam et Agence Lucie). J’ai débuté mon activité professionnelle à l’ISTNA, Cnam, et j’ai ensuite évolué principalement dans le secteur agroalimentaire (interprofession, entreprises internationales, syndicat professionnel) et l’ESS. Je suis membre de l’IIMAA et du Club RSE.
Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 10 mai 2023 dans l’amphithéâtre Jean-Baptiste Say au CNAM rue Saint-Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal coprésidente de lIMAA et Jean-Marie Estève administrateur Ingénieurs DPE. Nous avons assisté à une conférence introductive sur les capteurs et leurs applications pratiques suivie par quatre pitchs sur des projets entrepreneuriaux et récit de vie entrepreneuriale.
Après l’accueil et la présentation générale du déroulé de la soirée, nous avons proposé à Madame Najla Fourati Ennouri, Maîtresse de Conférences au CNAM, de conférer sur les capteurs au service du développement durable.
1 – Les Capteurs transposés aux cinq sens
L’interaction avec l’auditoire a été immédiat quand la chercheuse a demandé de donner des exemples de capteurs.
La chercheuse nous a proposé les relations pertinentes de nos cinq sens avec des capteurs qui nous indiquent des grandeurs physiques. Et la recherche évolue grâce à ce qui est mesurable. Tout comme en gestion ; si on veut progresser, il faut pouvoir mesurer. Et pour mesurer, il faut des indicateurs. Et pour que cela soit exploitable, il faut des indicateurs facilement explicites et pertinents.
C’est ce que nous propose Najla Fourati Ennouri :
Après nous avoir cité plus d’une dizaine d’applications, elle a mis en relief quelques domaines parmi les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU définissant les priorités et aspirations mondiales pour 2030.
Ces propos introductifs ont permis aux auditeurs de suivre avec intérêt les propos sur les biocapteurs utilisés dans le domaine de la santé et du bien-être ainsi que leur évolution vers des dispositifs portables intelligents (montre, lunettes…) pour surveiller notre état de santé.
Étant directement concernés, autant dire que nous avons tous capté !
La chercheuse nous a surpris en établissant un lien avec les autres présentations en précisant la richesse qu’apporte cette complémentarité des sujets abordés dans la soirée.
À titre d’exemple elle a pris comme illustration la soie naturelle pour des applications énergétiques et sensorielles. Entre autres, l’utilisation de la soie est une alternative avec un matériau éco-responsable et respectueux de l’environnement pour la fabrication de batteries et de cellules solaires. Merci pour avoir fait les liens avec les présentations suivantes.
Et comme tout chercheur, Najla Fourati Ennouri a proposé les challenges à relever pour créer le futur :
Ensemble nous serons plus performants
Vanessa Champion (MBA au Cnam), cofondatrice d’InsurAngels nous présente le réseau France et Europe de Business Angels dédié à l’assurance. Sa particularité est qu’il s’agit du premier réseau sur cette thématique.
Il s’agit d’une association à but non lucratif regroupant des business Angels du secteur Assurance au sens large (tous métiers, acteurs, services ayant attrait à l'assurance) dans un cadre commun avec la fédération France Angels.
Le souhait des BA est d’opérer une sortie du capital à moyen terme. Pendant ce temps, les startuppers bénéficient des compétences des BA. L’intérêt commun financeurs/financés est évident et est de nature à faciliter la pérennité de la startup.
Vanessa Champion nous explique le Pourquoi d’InsurAngels :
Puis elle a abordé le Comment :
Elle a ensuite poursuivi par une approche analytique des startups sur la chaîne de valeur et par type d’activité. Les premières startups sont présélectionnées et le coup d’envoi est le 15 mai 2023 chez BPI France.
3 -- Tabsters, pilotez vos projets en toute simplicité
Gisèle Nojean (ingénieure au Cnam), COO et CPO, nous présente Tabsters en relatant le parcours de cinq années et les perspectives d’évolution pour les années futures. Elle nous a fait partager sa forte conviction de l’intérêt de cet outil pour le management. Et les échanges autour du cocktail l’ont confirmé.
Tabsters a été créé en 2017 par un Noyau Dur de directeurs de programmes ou de départements dans des banques d’investissement et sociétés de conseil.
Quel a été le déclencheur de cette startup ?
L’observation d’une utilisation massive d’Excel et Powerpoint dans le pilotage de projets & programmes (90 % des personnes interrogées) en raison d’avoir :
D’un côté des outils très simples mais pas assez structurés pour certaines organisations ou manquant de fonctionnalités projets ou budgétaires.
De l’autre des outils très complets mais complexes que de nombreux acteurs n’arrivent pas à prendre en main.Les expériences des membres du Noyau Dur de Tabsters ont permis de dresser le constat suivant :
LA GESTION DE PROJET EST ÉCLATÉE
D’où, l’intérêt de proposer un outil de pilotage simple et collaboratif pour impliquer tous les acteurs de l’organisation.
La perspective de croissance conduit Tabsters à une prochaine levée de fonds qui facilitera la recherche de nouveaux contacts et partenaires ainsi que le recrutement de plusieurs profils expérimentés indispensables pour son développement.
Gisèle Nojean nous a présenté quelques cas d’usages : du management opérationnel à la vision stratégique avec des signatures prestigieuses.
Le powerPoint joint présente les différents exemples de pilotage, de tableaux de bord, d’interfaces…
Tabsters : contact@tabsters.fr
4 -- Kashgar, représentant des artisanats d’exception sur les Routes de la Soie
Tanguy Poudret et Baptiste Garnier, Lauréats du programme PÉPITE HESAM, nous ont présenté la toute jeune startup Kashgar.
Comment importer les réalisations artisanales de l’Asie centrale et ainsi participer à la pérennisation de ce savoir-faire ancestral connu essentiellement pour ses magnifiques tapis en soie.
Il s’agit d’une démarche humaniste mais non moins entrepreneuriale qui sollicite des connaissances de l’import-export, de la soie, du territoire ouzbek, etc.
Le projet consiste à proposer des textiles en Europe pour la décoration intérieure issus des savoir-faire d'Ouzbékistan. Tanguy et Baptiste se posent en représentants de ces produits dans un premier temps sur du B to B et puis sur du B to C. Cette stratégie a provoqué des questions des seniors ce qui a permis un riche échange sur l’approche commerciale.
La coordination de leur projet est ancrée sur trois dimensions : sociale, environnementale et économique
Utilité sociale :
Soutenir les artisans dans un plan d'accompagnement et de développement de leur activité Participer à l'émancipation des femmes Valoriser l'artisanat Ouzbek et son héritage culturel
Environnement :
Circuit court. Matières premières naturelles et locales. Sensibilisation des artisans aux enjeux écologiques.
Économie :
Valoriser l'artisanat Ouzbek et son héritage culturel. Pérenniser les savoir-faire traditionnels et les mettre en valeur. Favoriser une économie locale traditionnelle au détriment de la dépendance aux énergies
Tanguy et Baptiste nous ont déroulé les perspectives pour 2023/2024 avec la création de leur société, la mise en place de la première collection en B to B avec des décorateurs, le crowdfunding, la création d’un site web, l’achat de la deuxième collection avec une approche e-commerce B to C. Bon voyage en Ouzbékistan pour vos collections.
@kashgar.artisanat
5 -- Sys EnR Les solutions d’énergies renouvelable
Franc Raffalli, Ingénieur diplômé par l’État, nous a fait part d’un récit de vie. Sa réussite pourrait faire penser à un conte de fées mais il n’en est rien. Franc nous a illustré son passage d’un statut confortable de salarié à un statut d’entrepreneur.
Il nous a fait part de ses insomnies, des mois sans salaire, de ses doutes. Mais il nous a vite rassurés en affirmant qu’il a vécu une expérience exceptionnelle et gratifiante tant sur le plan entrepreneurial que sur le plan social.
Il est bon de rappeler aux startuppers qu’entreprendre n’est pas un long fleuve tranquille mais qu’avoir en main sa destinée, avoir ce sentiment de liberté, avoir un libre arbitre compense largement les contraintes d’une aventure entrepreneuriale.
Ce témoignage de Franc est essentiel pour les jeunes pousses qui prennent la mesure des potentiels écueils financiers, humains, techniques, administratifs, réglementaires… Mais en même temps il met des étoiles dans les yeux quand on perçoit à travers sa réussite ce qui est atteignable. Et pour preuve Franc et d’autres l’ont fait. Cette espérance est nécessaire pour s’accrocher et renforcer la ténacité dans des moments difficiles.
Nous avons commencé par les capteurs et la présentation de Sys EnR par Franc vient compléter avec les énergies renouvelables. Sys EnR a réalisé des chantiers emblématiques et a des perspectives très ambitieuses avec son adossement au grand groupe Butagaz. Donc, un entrepreneur retraité reste un entrepreneur et continue à vibrer face aux défis qui nous attendent dans ce domaine.
Son état d’esprit est de produire de l’énergie propre et être un acteur de la transition énergétique.
La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion de réseauter, d’échanger les cartes de visite pour bonifier votre capital réticulaire et d’approfondir les concepts présentés dans la soirée.
Merci à tous pour vos présentations et votre présence qui ont rythmé une excellente et enrichissante soirée. Merci également à Éric Lah pour ses photos (http://Ericlaphotography.com/gallery/).
À vos agendas ; prochaine réunion du Club des Entrepreneurs : mardi 7 novembre 2023 au CNAM Paris.
Vos dévoués : Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal IIMAA